Steve fanouillet

"Du plus grand au plus petit, notre perception du monde ne dépend pas de ce que l'on regarde mais de la façon dont on le regarde."

Steve Fanouillet

Né au Mans en Février 1980, j’arpente les chemins de la nature durant toute mon enfance motivé par l’envie d’explorer, de découvrir le monde ou à défaut de m’en inventer un. Plus grand, c’est l’asphalte et le béton qui forgent mon caractère et c’est sur une planche de Skate que j’évolue durant mon adolescence, baigné par une culture riche et éclectique. C’est là que je découvre le graphisme et le monde de l’image à travers la photographie et la vidéo de skate.

En 2009 je ressens le besoin de retrouver la nature et c’est à travers la photographie que je décide de renouer avec la vie sauvage. Vivant désormais à la  campagne, je fais mes premières armes autour de chez moi en suivant, au fil des saisons, la vie des pensionnaires d’une héronnière ainsi que leurs discrets voisins. Et comme les longues sorties en pleine nature ne sont pas toujours possibles, je m’essaie à la macrophotographie, plus par défaut que par véritable vocation.

Quelques années plus tard, au fil des déménagements et des évolutions personnelles et professionnelles, le matériel photographique finit par prendre la poussière, oublié parmi les cartons du grenier.

C’est en 2019 que je reviens réellement à la photographie, après l’achat d’un boîtier mirorless et de bons objectifs manuels. Ce sont tout d’abord les portraits de mes enfants et les paysages de nos vacances qui m’inspirent. Mais rapidement, l’envie de reprendre le chemin de la forêt me reprend. Malheureusement le COVID m’interrompt dans ce nouvel élan. Par chance je possède un petit jardin, qui devient ma seule possibilité de prendre l’air. Et au fil de mes respirations journalières je me mets à regarder de plus près… pour m’apercevoir que l’on est nombreux à partager ce petit espace. Je me souviens alors que quelque part au fond d’un carton, perdu dans le grenier, git un objectif macro et qu’il serait peut être salutaire d’en faire usage. C’est ainsi que débute le projet « La Macro du Jardin ».

Aujourd’hui je jongle entre les prises de vue macro, explorant toujours de nouvelles techniques et visions, et les sorties en pleine nature, à la recherche d’une liberté qui m’habite et d’un monde sauvage auquel j’appartiens.